1- Preuves de l'existence de Dieu (3/7)
1c - le perfectionnement et la précision dans la création :
Parmi les preuves de l'existence de Dieu, c’est qu'il a perfectionné toute chose (cf. le livre : classification, explication des versets et des chapitres du Coran sublime – chapitres : Dieu le créateur 1(19)2 - Dieu et la création 40 – 52). C’est un perfectionnement dans la création et dans l'assujettissement. Le créateur concepteur a installé dans toute créature des éléments déterminés avec mesure et des moyens qui déterminent son espèce, la rendant ainsi en parfait équilibre avec elle-même et bien organisée dont ni ses cellules ni ses organes ne peuvent entrer en conflit entre eux. Elle se développe et évolue selon un ordre parfait et programmé jusqu'à atteindre son délai qui lui fut fixé ainsi qu'à son espèce. Cela aussi fait partie des signes de Dieu témoignant de l'existence d'un programmeur infaillible : c'est celui qui destine puis, guide.
L'assujettissement au sein des sociétés :
Le perfectionnement de l'assujettissement existe aussi à l’intérieur de chaque espèce. Il existe une entente remarquable entre ses membres et qui devient plus complexe à mesure que l’espèce est plus évoluée comme l'espèce humaine. Sans cela, elle périrait. L'assujettissement entre les animaux est inné. Ce qui prouve que Dieu en est l'assujettissant direct. Tandis qu'entre les humains, il est de deux types : l'un inné concernant la relation entre l'homme, la femme et les enfants, l'autre " essentiel " pour la survivance et la pérennité, qui explique les différentes professions et métiers. Il induit l'échange, c'est-à-dire l'action de donner ou de recevoir, entre les différents membres de la société. Il est établi par l'existence de classes de niveaux matériels, culturels, scientifiques, spirituels et physiques différents. Tout cela est l'œuvre de Dieu pour préserver la pérennité de l'espèce humaine jusqu’au terme prédéfini. Dieu a dit (c'est nous qui avons réparti entre eux les moyens de leur subsistance dans la vie d'ici-bas, et nous avons élevé les uns au-dessus des autres par degrés graduels afin qu'ils puissent se rendre service mutuellement) (43-32).
L'assujettissement entre les différentes créatures :
Le perfectionnement de l'assujettissement, nous le trouvons aussi entre différentes créatures et leurs environnements. Par exemple : tout ce dont l'homme a besoin existe. Et cela fait partie des signes de Dieu. Dieu a dit (et il vous a donné de tout ce que vous lui demandiez) (14-34). Il a assujetti à toute créature tout ce dont elle aura besoin. Son type de nourriture l’a précédé dans la création, et Dieu la guide vers elle. C'est à lui que revient de la nourrir.
L'assujettissement positif et l'assujettissement" négatif ":
L’assujettissement positif est celui que Dieu a nommé : la belle part, le bienfait, le bien. L'assujettissement négatif, si on peut le nommer ainsi, englobe les termes suivants : la mauvaise part, le mal, la maladie … etc.
L’exemple de la maladie : l'existence de la maladie n'est nullement hasardeuse ni faisant suite à un dérèglement dans la perfection de la création de Dieu. Au contraire, Dieu a créé des armées bien spécifiques à chaque maladie comme il a créé des armes pour lutter contre ou pour guérir. C'est le perfectionnement de l'assujettissement " négatif " si on peut dire, ce qui rend les choses encore plus complexes. Nul n'a le pouvoir d'agir de la sorte excepté Dieu, celui qui peut nuire et qui est en même temps le bienfaisant et le guérisseur. Les raisons de l'existence des maladies sont multiples. Parmi elles, celle d'éprouver les humains. En plus, elles suggèrent l’existence d'un équilibre parfait dans le corps humain qu'il faut connaître et préserver. Et la connaissance rapproche de Dieu. Pour ce qui est de la guérison : « Dieu n'a point envoyé (créé) d'affection sans avoir envoyé (créé) son traitement » comme énoncé dans le hadith. L'assujettissement du traitement à l'affection est un des signes de Dieu. La guérison est donc possible comme Abraham a dit (et quand je tombe malade, c’est lui – Dieu - qui me guérit) (26-80). Sans lui, tout malade restera tel qu’il est jusqu’à ce qu’il périsse.