32- Le trône, l’estrade, les voiles, le voile de la grandeur et l’apparition de Dieu (3/14)
32d2- Le voile de la grandeur et l’être noble Dieu : voir le paragraphe 32d11
Au-dessus du trône se trouve sans doute un phénomène qui génère les différents temps du paradis. Il peut être lié au voile de la grandeur ou à autre chose non décrite dans les récits. Le plus probable est que c’est le voile de la grandeur qui joue ce rôle car il n’y a au-dessus du trône aucune chose de part lui comme cela est dit dans le hadith. Dans tous les cas, ce voile ou cette chose est circulaire, en forme de dôme, parallèle au trône, plus grand que lui, tourne indéfiniment autour de lui-même et composé de quatre " parties ", mais seul Dieu le sait le mieux :
- deux parties opposées se faisant face et à travers lesquelles Dieu apparaît dans le paradis. Une partie est dans une grande lumière comme nous voyons le " soleil " et une partie dans une faible lumière comme nous voyons la " lune " de la pleine lune (voir le hadith : paragraphe 32d11a. La preuve est que ceux qui sont au-dessus de la couche inférieure du paradis voient Dieu deux fois par jour). Et s’il le voulait, il n’apparaîtrait pas à travers ces deux parties. Personne aujourd’hui ne connaît la durée de son apparition entre la soirée et la matinée ou entre la matinée et la soirée à part lui et ceux qui sont déjà dans le paradis.
- deux parties opposées se faisant face et à travers lesquelles Dieu n’apparaît pas automatiquement dans le paradis sauf s’il le veut. Mais sa lumière passe à travers elles. Il les a réservées aux temps de la matinée et de la soirée. Ces moments sont actuellement apparents uniquement dans le paradis de l’éternité. À l’extérieur de celui-ci, il y a la nuit et le jour qui résultent de la rotation des anneaux des rideaux au-dessus des voiles comme nous avons vu dans le paragraphe précédent. Le jour complet dans le paradis de l’éternité équivaut à mille ans et sa longueur ne change pas. À l’extérieur de celui-ci, la nuit dure cinq cents ans de nos années et le jour lumineux aussi pour que la longueur du jour complet, qui se répète, soit égale à mille ans aussi. Sa longueur augmente avec le temps jusqu’à ce qu’elle s’égalise avec la longueur du jour complet du paradis de l’éternité. C’est alors que se produira la fin du monde. (Un jour auprès de ton seigneur équivaut à mille ans dans votre compte comme cela est dit dans le Coran. La longueur de nos années augmente avec l’expansion du ciel. Par conséquent, la longueur du jour supérieur à l’extérieur du paradis éternel augmente aussi). Puis, les croyants entreront dans la lumière du jour du paradis et les mécréants entreront dans l’obscurité de la nuit de la géhenne.
Le voile de la grandeur boucle sa rotation autour de lui-même en un jour équivalant à mille ans de nos plus longues années, c’est-à-dire comme l’année à la fin du monde. Et chaque jour, Dieu apparaît deux fois dans chaque région du paradis. Quand il apparaît à une région, il apparaît en même temps, et dans une lumière différente, à la région qui l’oppose horizontalement (de l’autre côté). Et il reste invisible dans le même temps aux autres régions. Le trône ne peut pas cacher Dieu si Dieu veut apparaître. Et rien ne peut le cacher, ni le voile de la grandeur, ni les rideaux. Ces structures créées cachent uniquement sa lumière en l’affaiblissant à des proportions déterminées ou en la dissimulant aux regards. Dieu le plus haut est invisible et visible selon sa volonté (visible en permanence et invisible en permanence. Mais pour ceux qui entreront au paradis, il sera visible à certains - aux anges, aux croyants des djinns et des humains, et à d’autres que seul lui connaît - pendant un temps déterminé et après la fin de leur matinée ou de leur soirée. Et il sera invisible à tous les autres dans le même temps sans qu’il change de place. Puis, il redeviendra visible à ceux auxquels il était invisible, chacun dans son temps déterminé aussi, puis il redeviendra invisible aux autres. Quant aux gens de l’enfer, il sera toujours voilé vis-à-vis d’eux). Il est au-dessus de son trône, à une distance considérable de celui-ci. C’est pourquoi il est le plus haut.