La lampe s’allume d’un arbre qui n’est ni Occidental ni Oriental .0186

   

33- Dieu est la lumière des cieux et de la terre (7/13)

 

 

 

 

L’arbre luminescent n’est ni Occidental ni Oriental, probablement parce qu’il est exactement au milieu de la partie la plus haute de la création et il tourne avec la rotation du voile de la grandeur. Ses lumières sont beaucoup plus fortes que celles des voiles. La lumière de chaque voile est plus faible que celle du voile qui se situe au-dessus de lui. Au-dessus des voiles, les rideaux tournent et spécifient uniquement les horaires de la nuit et du jour visibles pour ceux qui sont dans leur première création. Quant à l’arbre luminescent, il n’a pas de nuit.

L’arbre a été décrit comme étant un Olivier, probablement parce que les oliviers sont des arbres qui ont une durée de vie longue. L’arbre luminescent lui est éternel. Il gardera à jamais l’aspect qu’il aura atteint après la fin du monde et après la disparition de tous les voiles et les rideaux. Sa lumière représente son huile. Quant à la lampe cosmique qui se situe au plus haut niveau du voile le plus haut, elle s’éteindra au jour de la fin du monde. Il ne restera au-dessus du trône que la lumière de Dieu sans feu car les voiles auront disparu à l’exception du voile de la grandeur. En ces moments, les cieux se fendront car ils auront atteint la fin de leur expansion, et les êtres mourront. Sans la fin du monde en ce jour, les atomes de toutes les créatures de la première création se détruiront et brûleront, y compris ceux des anges, des djinns, des humains, de toutes les créatures vivantes, des objets inertes et de toutes les choses à l’exception du trône, de l’estrade, du dernier monde et ce qu’il renferme. Cela parce que ces derniers ont été créés sous des fortes lumières sans voiles excepté le voile de la grandeur. Dieu a décrété que la première création se détruira avec l’éteignement de la lampe cosmique.

Dieu a dit à propos de l’arbre luminescent (… dont l'huile pourrait presque éclairer sans que le feu ne la touche) (24-35). C’est-à-dire que peu s’en faut que la lumière augmente sur les créatures sans que le voile le plus haut ne se consume. Cela parce que Dieu ne le fait brûler que lorsque les lumières du voile de la grandeur qui descendent sur lui atteignent leur intensité maximale. Comment cela ? les lumières du voile de la grandeur augmentent sur chaque zone du voile le plus haut pendant cinq cents ans (c’est-à-dire pendant les heures de la matinée) jusqu’à ce qu’elle s’allume et commence à brûler. Et juste avant cet allumage, peu s’en faut que la lumière, qui est passée à travers les voiles, augmente sur les créatures. Cela veut dire que le voile le plus haut supporte jusqu’au maximum possible la lumière du voile de la grandeur qui augmente pendant les heures de la matinée. Aucune de ses zones ne brûle que lorsque la lumière atteint son degré maximal et final après lequel elle recommencera à diminuer pendant cinq cents ans sur cette zone (c’est-à-dire pendant les heures de la soirée). Celle-ci continuera à brûler de moins en moins jusqu’à s’éteindre. Ce voile s’enflamme, partie après partie, avec la rotation du voile de la grandeur au-dessus de lui. Son épaisseur diminue alors, partie après partie, ce qui fait que la lumière augmente sur les créatures : (lumière sur lumière) (24-35). Ainsi à chaque instant, une quantité de lumière, par combustion du voile le plus haut, s’ajoute sur la lumière qui existe avant la combustion. Sans ce feu, les mêmes degrés de lumière descendraient chaque jour, sans augmentation, sur les parties périphériques du trône car les voiles resteraient tels qu’ils étaient.

La différence entre une lampe normale et la lampe qui est au-dessus du trône, c’est que le feu de la première est la source principale de sa lumière, et que son cristal l’amplifie. Quant à la seconde, son feu ne sert que pour consumer les voiles afin qu’ils diminuent d’épaisseur pour que la lumière augmente plus que la veille sur les parties périphériques du trône et sur ses alentours. Le trône par sa grande densité, comme je l’ai dit auparavant, affaiblit la lumière et ne l’amplifie pas. La source de cette lumière est l’être Dieu, mais lui seul connaît cela le mieux.