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Le jugement après la balance et la réception du livre - Soixante-dix mille sans jugement -0352

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44- L’heure finale (81/114)

 

 

 

 

2- Le jugement après la balance et la réception du livre :

Il est dit dans le hadith que personne n'entrera au paradis seulement grâce à son œuvre à moins que Dieu ne le bénisse par sa miséricorde. Dieu, Gloire à lui, compte toute chose. Parmi ses attributs il y a la qualité du compteur. Il jugera les gens sur tout ce qu'ils ont dévoilé et tout ce qu'ils ont caché. Il a dit (que vous dévoiliez ce qui est en vous-même ou que vous le cachiez, Dieu vous en demandera compte. Il pardonnera ensuite à qui il veut et punira qui il veut) (2-284). Mais le rendement des comptes peut être facile. Et il ne le sera ainsi que pour le croyant.

Parmi les traits de la justice de Dieu, c'est qu'il ne tiendra pas compte aux humains et à la nation de Muhammad (paix soit sur lui) en particulier, de la faute involontaire, de l'oubli et de ce qu'ils ont été contraints de faire malgré eux. Il leur tiendra compte uniquement sur ce que leurs cœurs ont fait délibérément (et nul reproche ne vous sera fait si vous avez agi par erreur, mais seulement sur ce que vos cœurs ont fait délibérément) (33-5)

Le tout-puissant a dit (le jour où nous appellerons tout groupement d'humains par leur chef [ou guide], ceux qui obtiendront leur livre dans la main droite, ceux-là liront leur livre et ils ne seront pas lésés d'un fil) (17-71). C'est-à-dire qu'ils ne seront pas lésés dans la cour du jugement facile lorsqu'ils y parviendront. Les croyants seront récompensés pour chaque action faite pour la face de Dieu, qu'elle soit petite ou grande. Quant aux mécréants, leurs bonnes actions dans la balance seront vaines comme de la poussière éparpillée. Le jour où tout groupement de gens sera appelé par son imam ou chef, pendant que les autres nations et groupements attendront leur tour dans d'autres positions en arrière, il y aura une séparation entre eux après le jugement de leurs griefs, la pesée de toutes leurs œuvres et la réception de leurs livres. Le tout-puissant a déclaré (quant à celui qui recevra son livre dans sa main droite (84-7) il subira plus tard un jugement facile (84-8) et retournera réjoui auprès des siens) (84-9). Cela signifie que le jugement individuel sera après la réception du livre dans la main droite ou gauche. La mention " plus tard " prouve que le jugement individuel ne se fera qu'après un certain temps après la réception du livre. Quant au mécréant, après réception de son livre dans sa main gauche, il partira à la cour du jugement difficile. Après cette cour, il le recevra une autre fois mais derrière son dos. Et de là, il partira vers le feu de l’enfer comme le suggère la fin du verset. Il criera plus tard que le malheur s'est abattu sur lui, et il voudrait être anéanti. Il brûlera dans un feu ardent. Peut-être ne verra-t-il pas son livre après cela et ne le lira pas comme le lira le croyant après son jugement facile (comme Dieu tout-puissant l'a dit à propos des croyants seulement : (ce sont ceux-là qui liront leur livre) (17-71)) car il sera enchaîné (alors que dans la première cour, cour des griefs, tout le monde lira ses journaux). Quant au croyant, il le recevra toujours dans sa main droite, que ce soit à la fin de la première cour ou dans la deuxième cour facile. Nous verrons ce qui se passera durant ce long temps avant que les gens n'atteignent la cour du jugement individuel. Là aussi, ils attendront leur tour.

3- Soixante-dix mille sans jugement :

Les gens de la droite subiront un jugement facile. D'autres au premier plan viendront à Dieu qui ne leur demandera compte sur aucune chose. Dans le hadith, il est dit que soixante-dix mille de la nation de Muhammad (paix soit sur lui) entreront au paradis sans être jugés. Cependant, tous les croyants passeront sur le sentier infernal comme nous le verrons et comme Dieu a dit (il n'est aucun d'entre vous qui n'y passera pas [par l’enfer]) (19-71). Et le prophète (paix soit sur lui) a demandé davantage à son seigneur, comme dans le hadith rapporté par 'Abou Umamah, que Dieu l'agrée: « Mon seigneur m'a promis que soixante-dix mille de ma nation entreraient au paradis sans jugement ni tourment, avec chaque mille soixante-dix mille et trois poignées "empliees" de mon seigneur (Rapporté par At-Tirmidhi, Ibn Majah et Ahmad). En fait, c’est un nombre énorme.