32- Le trône, l’estrade, les voiles, le voile de la grandeur et l’apparition de Dieu (8/14)
Si le voile de la grandeur (ou un autre voile ou un rideau ou un autre phénomène en dessous, le résultat est le même. Dans tous les cas il est impératif que le diamètre de celui qui effectue ce phénomène doive couvrir l’univers entier y compris le trône et ses alentours) tourne autour de lui-même pour distribuer les lumières des différentes heures du jour sur tout ce qui est en dessous de lui, il termine sa rotation en un jour équivalant à mille ans de nos plus longues années. C’est-à-dire comme celle qui sera chez nous sur la terre immédiatement avant la fin du monde. Imaginons un parapluie circulaire qui achève sa rotation autour de lui-même pendant cette période de temps. Vous allez dire que c’est une rotation très lente au point d’être figée. Mais si on examine les points de ce voile, on verra que les plus proches de son centre semblent effectivement presque immobiles car ils tournent très lentement. Quant aux points les plus lointains qui sont aux extrémités, ils tournent à très grande vitesse, plus que la vitesse de la lumière chez nous. Si cette dernière traverse la distance entre deux galaxies en un temps qui se mesure en milliards d’années, les points qui sont aux extrémités du voile bouclent leur rotation autour de son centre en mille ans seulement. Le diamètre du voile de la grandeur est beaucoup plus grand que celui du trône, et celui-ci est plus grand que celui de l’estrade. Les sept cieux dans l’estrade sont comme un anneau jeté dans une vaste steppe. Le ciel inférieur avec toutes les galaxies qu’il renferme est très petit comparé au septième ciel par exemple. Vous ne pourrez pas imaginer les distances énormes que traversent les points du voile de la grandeur les plus lointains de son centre, dans chaque tour qui dure mille ans. Ils ont donc une vitesse que l’on ne peut pas imaginer. On peut dire sans gêne qu’elle est des milliards de fois celle de la lumière chez nous. Et plus on se rapproche du centre de ce voile, plus la vitesse de rotation de ses points et de ses parties autour de lui diminue. Cela signifie aussi qu’il tourne avec une force considérable qui n’a pas son égal dans tout ce que Dieu a créé. Il ressort aussi de sa rotation que ses parties sont solides et bien liées entre elles. C’est-à-dire qu’elles ne sont pas comme la brume ou la nuée ou les autres voiles. Il en est de même des rideaux qui tournent au-dessous de lui.
Nous verrons que les humains et les djinns occuperont le milieu du paradis de l’éternité, c’est-à-dire qu’ils seront sous les zones du voile de la grandeur les plus proches de son centre. La vitesse de rotation de ces zones est très lente de sorte qu’ils ne la remarqueront pas et n’en seront pas affectés. C’est-à-dire que les différentes heures du jour total défileront sur eux avec une progressivité naturelle pour eux. Quant aux anges du monde inférieur, ils seront comme nous le verrons aux extrémités du paradis. Les parties du voile tourneront au-dessus d’eux avec une vitesse plus grande que celle des parties qui tourneront au-dessus des djinns et des humains. Mais leur constitution et leur nature sont compatibles avec cette vitesse. Quant à ceux qui portent le trône et ceux qui sont autour de lui, ce sont eux qui sont sous les parties du voile qui tournent avec une vitesse phénoménale. Ils sont les plus grands êtres de Dieu et leurs corps sont immenses.
Le même phénomène se trouve dans les rideaux situés au-dessus des voiles et qui bouclent leur rotation autour d’eux-mêmes en un temps équivalant à mille ans de nos années actuelles qui augmentent de longueur avec le temps. Ce phénomène se trouve aussi dans l’ombre qui tourne dans les parties périphériques du trône et de là dans l’anneau de l’estrade. La rotation de chaque ombre a sa propre vitesse et des êtres appropriés qui s’y trouvent alors que tout boucle sa rotation en mille ans, mais seul Dieu le sait le mieux.